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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 09:39




Amis bibliothécaires, voici encore un titre exceptionnel que vous pouvez acquérir les yeux fermés, faites moi confiance.

série en 5 volumes encours
Editeur :  Delcourt
Public visé: tout public mais le titre vise en priorité les personnes en âge d'avoir des enfants
Thème: la paternité, la vie des parents et des enfants.


Résumé de l'histoire:

Daikichi est un trentenaire célibataire sans enfant.

Un jour son grand père décède. Lors de la veillée funéraire , il remarque une petite fille de six ans qui joue toute seule dans la maison et il apprend surpris qu'il s'agit de la fille de son grand-père , conçue avec une jeune demoiselle qui s'occupait de lui.

personne ne veut s'occuper d'elle car il est mal vu de s'occuper d'une bâtarde (c'est le japon les amis).
Daikichi décide de s'occuper alors de cette petite fille qui est aussi sa tante.

Commence alors pour lui une nouvelle vie de parent à laquelle rien ne l'avait préparé.


Ce Josei manga (c'est à dire destiné d'abord aux femmes) se révèle un titre tout à fait charmant qui plaira au plus grand nombre.

Un drôle de père nous offre une plongée attachante dans le quotidien d'un père célibataire, avec son lot de question nouvelle pour le personnage comme:

Comment jongler entre le travail et les horaires de la garderie puis de l'école?
Comment acheter des vêtements pour une petite fille quand on est un homme et que l'on n'a jamais fait cela?
Que lui faire à manger?
Que lui dire quand elle demande où est son papy et sa maman?

mais aussi qui est la mère de la gamine et pourquoi l'a t'elle laissée?

Daikichi se débat, se débrouille, demande des conseils à ses propres parents, à ses collègues , à ses amis, fait la rencontre d'autres parents célibataires et ainsi de suite.

Ce titre n'est pas larmoyant, ni mélodramatique. au contraire, il est frais , optimiste et plein de vie et l'on se réjouit de suivre le destin de cet anti-héros père malgré lui et de cette fillette déjà mature.

Le titre est d'autant plus fort quand le lecteur ou la lectrice connait une situation similaire ou est en âge d'avoir des enfants.
 
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 20:01


Quand on regarde pour la première fois la couverture du tome 1 de KIMI WA PET, on se pose toute de suite la question de savoir si on ne va pas tomber encore sur un des ces titres bizarres que l'on peut parfois trouver dans la production Japonaise.

C'est quoi cette pose sensuelle qu'adoptent les personnages?
Qu'est ce que c'est que ce sous titre " Au pied, chéri!" ?

Rassurez vous , Kimi Wa Pet est un titre réellement drôle et attachant, un des ces titres qu'il faut lire de toute urgence.

Tout d'abord quelques informations:

La série fait 14 volumes et est terminée!
Elle est publiée chez KUROKAWA de Septembre 2005 à Novembre 2007.
Chaque tome coûte 6 € 50 soit 91 € la série complète.

Public visé: En priorité les jeunes femmes et les étudiantes mais à l'usage j'ai constaté que  les adolescentes aimaient bien ce titre.

Résumé de l'histoire:

Sumiré est une grande journaliste de 27 ans, belle, intelligente, diplomé de Harvard, Polyglotte, son parcours semble un véritable rêve.

En fait c'est beaucoup moins beau qu'on ne le croît

Tout d'abord  , Sumiré frappe son chef de service qui lui faisait du rentre dedans , ce qui lui vaut d'être rétrogradée à la section "vie quotidienne"

Ensuite, l'apparence parfaite qui est la sienne décourage ses collègues de se lier avec elle et lui vaut le surnom de "reine de glace".

Enfin, son petit ami complexé par la perfection de Sumiré, la quitte pour une fille beaucoup plus normale.

Très déprimé, Sumiré en rentrant chez elle tombe sur un jeune garçon, Momo, de 20 ans qui dort dans un carton.
Elle décide de le recueillir et d'en faire son animal de compagnie (
je vous rassure  tout de suite, ça n'a rien de tordu dans l'histoire)

Ce changement dans sa vie va se compliquer quand Hasumi, brillant journaliste international et amour déçu de Sumiré revient dans sa vie.


le personnage de Sumiré est un personnage à la fois fort et fragile. Elle souffre de sa solitude, de ses mauvaises relations avec ses collègues, de l'attitude des hommes envers elles.
Elle rêve de rencontrer un homme fiable et solide et dans le même temps d'être enlevé par un prince charmant un peu fou.

Le personnage de Hasumi représente l'homme idéal. Grand , beau, riche, cultivé, avec une situation prestigieuse. Il a tout pour satisfaire Sumiré.

Le personnage de Momo est un jeune homme de 20 ans, danseur, menant une vie de bohème, très gamin et qui ne semble pas fiable.

L'histoire nous propose donc un triangle amoureux entre ces trois-là.
Sumiré choisira t'elle le parfait Hasumi qui représente tout ce qu'elle cherche où l'immature Momo avec qui elle vit  et avec qui elle peut être elle même, sans tout les artifices que la société lui imposent?

Une très belle histoire bourrée d'humour que je vous conseille vivement.

Note sur le coté animal de compagnie: quand on dit que quelqu'un va être l'animal de compagnie d'une autre personne je pense aussitôt laisse, cravache, cuir et autres bizarreries sado-maso.

Dans Kimi wa pet, ce n'est pas du tout ça, en fait c'est plutôt le coté peluche qui prévaut, Sumiré et Momo se font des câlins, momo dort la tête sur les genoux de Sumiré, celle ci lui lave les cheveux et lui fait ses plats préférés; bref, c'est pas méchant du tout.


A noter aussi que Kimi wa pet est adapté au japon en film (comme cela arrive souvent dans les mangas)






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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 12:12

Dans un précédent article concernant la longueur des séries de manga, qui se révèlent souvent un véritable casse tête pour les bibliothécaires, je vous ai fait part de la possibilité de ne pas acheter l’intégralité d’une série si celle si propose en cours de route une fin satisfaisante. Ce que je nomme pour ma part une série à palier !

 


 


Emma est une série à palier.

En fait, j’aurais même envie de dire qu’ Emma est une excellente série que l’on se doit de proposer à ses lectrices (et lecteurs) sans se poser de questions.

 

résumé de l’histoire :

 

En pleine révolution industrielle, dans le cœur de l’Angleterre Victorienne, Emma nous raconte l’histoire d’une jeune domestique au service d’une vieille dame à Londres.

Cette dame fut l’ancienne gouvernante d’une famille riche de Londres dont elle a éduqué le fils William Jones.

 

Devenu jeune homme, l’histoire débute quand William rend visite à son ancienne nounou et fait la rencontre d’Emma et qu’il tombe sous le charme de la timide soubrette…

 

Bien évidemment , dans l’Angleterre Victorienne, la mésalliance possible entre une domestique et un fils de bonne famille est tout à fait inconcevable…


Critique:


Emma est un titre indéniablement romantique et à la lecture de ce titre , tout lecteur ayant un peu de culture ne peut s’empêcher de penser aux romans de Jane Austen ainsi qu’à l’ambiance des films réunissant Emma Thompson et Anthony Perkins comme Retour à Howards End par exemple.

 

Car si Emma est romantique c’est d’un romantisme tout en retenue, où la bienséance vient brider chaque débordement affectif  ce qui rend d’autant plus fort chaque geste d’intimité entre les protagonistes de l’histoire.

 

Les personnages ne se font pas de promesses irréalistes ou de grandes déclarations mièvres.

Mais quand ils montrent qu’ils s’aiment c’est avec une force qui ne peut être rendu qu’avec la simplicité des gestes les plus anodins.

 

Emma et Williams s’aiment sans le dire et se voient sans se regarder.

 


Le thème de l’amour impossible est bien exploité dans cette histoire et repose sur la différence sociale entre les personnages et même s’il s’agit d’ un thème classique évidemment ,il ne fait en aucune façon cliché dans ce titre.

Enfin , il faut savoir que ce titre propose une fin magnifique à ce titre.

 

A quel public s’adresse ce titre :


Techniquement, ce titre est un Joseï , c’est à dire qu’il s’adresse à un public féminin de lycéennes, d’étudiantes et même de femmes adultes par son dessin et sa narration sobre et sérieuse.

 

Et pourtant , les lectrices plus jeunes aimeront avec joie ce titre romantique qui pourtant ne ressemble pas graphiquement aux succès Shôjo (pour les adolescentes) du moment.

C’est aussi une réalité que les jeunes lectrices sont souvent plus matures que leurs homologues masculins du même âge.

 

Donc je le proposerais en priorité aux filles dés 11-12 ans même si ce sont les plus grandes qui l’apprécieront le plus.

 

Série à palier ?

 

Et oui , comme je le disais plus haut Emma est une série à palier et il n’est pas nécessaire d’acheter tout les tomes de la série (quoique une fois qu’on l’a lu, je vois difficilement comment on pourrait résister au désir d’avoir la suite…).

 

Emma compte actuellement 9 tomes et d’autres sont à venir.


6 € 90 le volume.


Il est possible de n’acheter que les tomes 1 à 7, soit 44 € la série en comptant les 9 % de réduction.

Ceux ci racontent l’intégralité de l’histoire d’Emma et Williams (je vous ai dit que la fin était magnifique ?)

 

Les tomes 8 & 9 sont très bien mais ne contiennent que de courtes nouvelles apportant un éclairage nouveau sur le passé ou le futur de personnages secondaires de l’histoire.

Vous pouvez donc vous en passer.



SHIRLEY


Il est à noter enfin que Kaoru Mori propose aussi une autre histoire de bonne anglaise (c’est son thème fétiche) dans un manga nommé Shirley et qui aura bientôt une suite nommé Shirley Madison.


Shirley est aussi une domestique maladroite mais choupinette.


Le manga ne fait que dépeindre des scénettes de la vie de Shirley.

Si Emma marche bien auprès de vos lecteurs vous pourrez acquérir Shirley sinon ce titre est tout à fait dispensable.   

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