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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 11:50


Ami(e)s Bibliothécaires, n’hésitez plus et achetez Switch Girl sans attendre. Vos lecteurs vous remercieront à genoux de l’avoir fait.

 

Editeur Delcourt, 4 tomes (série en cours). 6€25 le tome.

En 15 ans de lecture assidue de manga , je n’ai pas le souvenir d’un Shôjo manga aussi drôle que celui-ci. Titre qui plus est susceptible d’intéresser TOUS les lecteurs , du jeune au vieux, des hommes aux femmes .

Résumé :

 

Nika est La lycéenne la plus charismatique de son lycée. Belle , distinguée , elle en est la reine incontestée .

 

Enfin, tout ça c’est la façade…

En réalité Nika fonctionne avec deux modes :

 

Un mode ON dans lequel elle est une lycéenne parfaite.

 

Un mode OFF où elle est une jeune fille de 17 ans beaucoup plus…négligée. En mode OFF, c’est le confort qui prime et le confort n’est pas toujours synonyme d’élégance.

Vieux survêtement, chaussettes dépareillées , mal coiffée et sans maquillage, avec des lunettes et des culottes qui s’effilochent, voilà l’uniforme domestique de Nika.

 

De plus son comportement change aussi , puisque elle se comporte chez elle de manière bien peu féminine, émet des bruits suspects et jurant comme un charretier.

 

Il suffit de regarder les couvertures du manga pour comprendre en un instant l’esprit de cette série.

 

Bien sur, mis à part sa plus proche amie qui la connaît depuis l’enfance, personne n’est au courant de son comportement en dehors du lycée car si cela venait à se savoir, son statut social volerait en éclat.

 

La situation de Nika va évoluer radicalement le jour où elle fait la connaissance de son voisin de palier, Arata, nouveau camarade de classe, qui adopte l’attitude inverse de Nika.

Binoclard sans relief en classe, Arata devient beau chez lui, ne voulant pas être jugé sur son physique avantageux…

 

 

 

 

 

 

 

Bien évidemment le thème de Switch Girl est la dualité qui existe en chacun de nous, entre ce que nous voulons montrer en société et ce que nous sommes au naturel.

C’est bien évidemment quand les personnages sont les plus naturels qu’ils se plaisent l’un à l’autre.

 

Arata va trouver drôle et charmant le coté « garçon manqué » de Nika et Nika va être séduite par le coté sérieux et solitaire de Arata.

 

Fini aussi le coté parfait des héroïnes habituelles , l’aspect brillant et charmant des romans à l’eau de rose. On a enfin droit à du NATUREL, du NATUREL et encore du NATUREL.

 

L’auteur (elle le répète d’ailleurs souvent) met beaucoup d’elle même dans son histoire et se parodie en permanence.

 

Tout cela donne à Switch Girl un parfum d’authenticité et de vécu imparable, chacun peut s’identifier aux personnages sans difficultés.

Les filles se reconnaîtront beaucoup dans le portrait de Nika

De plus elle se moque très fréquemment des codes traditionnels des Shôjo manga (les étoiles dans les yeux par exemple) et en fait un usage férocement drolatique.

C’est cela qui permet à ce titre d’intéresser aussi les adolescents garçons mais aussi les adultes.

 

Enfin, son héroïne est absolument irrésistible, véritable pile électrique aux réactions démesurées, Nika n’est pas une petite chose fragile qui se laisserait faire par les complots machiavéliques de camarades de classes tordues ou de lycéennes jalouses comme on a pu en voir dans tant et tant de Shojo .

 

Elle se défend becs et ongles face aux péripéties qui lui arrivent.

 

Bref un must incontournable que Delcourt à eu l’intelligence de mettre à son catalogue en cette année 2009, Année Shôjo par excellence.

 

 

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